logo-pev-parc-eolien-des-vergers

Parc éolien des Vergers

Produire localement une électricité 100% renouvelable et citoyenne.​​

Nos objectifs

1

Promouvoir les énergies renouvelables.

2

Entreprendre toute action en lien avec les énergies renouvelables et le développement durable.

3

Développer des projets dans le cadre de financements participatifs.

Le projet

Produire localement une électricité 100% renouvelable et citoyenne.​​

Notre histoire

Le projet de Parc éolien des Vergers a démarré au début des années 2010, porté par un investisseur Allemand (SAB) et la société INERSYS (développeur) sur les communes de Loiré et Bourg d’Iré.

Ce projet a été mis en veille en 2015 puis relancé en 2019 par les 2 développeurs. Début 2022, le projet de développement de parc éolien a été racheté par la société SAS PEV constitué par un collectif de citoyens rassemblés dans une Société d’investissements, la SAS Les Ailes des Vergers.

Les acteurs

L’étude technique du site

L’étude du vent

L’étude acoustique

L’intégration paysagère

L’étude environnementale 

Actualités

L'éolien

Avec les autres énergies renouvelables, l’énergie éolienne contribue à sécuriser la production d’électricité. Cette diversification du mix énergétique est un facteur de sécurité, nous ne dépendons pas d’une seule énergie.

L’éolien favorise tout particulièrement notre
indépendance énergétique et la stabilisation des prix contrairement aux centrales thermiques à combustible nucléaire ou fossile (gaz, fioul, charbon), nul besoin d’importer du combustible pour faire fonctionner une
éolienne.

22 millions de tonnes de CO2 évitées en 2020 grâce à la production éolienne.

Source : RTE, note de précision
sur les bilans CO2

Les éoliennes fonctionnent à des vitesses de
vent généralement comprises entre 10 et
90km/h. Un système permet d’orienter la nacelle afin que le rotor soit toujours face au vent. Les pales de l’éolienne captent la force du vent et font tourner un axe (le rotor) de 10 à 25 tours par minute. L’énergie mécanique ainsi créée est transformée en énergie électrique par un générateur situé à l’intérieur de l’éolienne, dans la nacelle.

Cette électricité est ensuite convertie pour être injectée dans le réseau électrique par des câbles sous-terrains.

Première cause : un vent
absent, trop faible ou trop fort.

Un vent inférieur à 10 km/h est insuffisant pour faire démarrer et tourner une éolienne. À l’inverse, un vent trop fort entraîne son arrêt, de manière à éviter tout risque de casse des équipements et minimiser leur usure. Ces arrêts pour cause de vents forts sont peu fréquents en France métropolitaine et sont souvent automatisés : ils ne dépassent pas 10 jours par an et par éolienne.

Moins qu’une conversation à voix basse.
Les éoliennes émettent un bruit de fond,
principalement des basses fréquences entre 20 Hz et 100 Hz. Ce bruit est dû à des vibrations mécaniques entre les composants de l’éolienne et au souffle du vent dans les pales.

À 500 mètres de distance (distance minimale entre une éolienne et une habitation), il est généralement inférieur à 35 décibels : c’est moins qu’une conversation à voix basse.

Les éoliennes sont démantelées et recyclées

L’acier et le béton, le cuivre et l’aluminium sont recyclables à 100%. Les pales, constituées de composite associant résine et fibres de verre ou carbone, sont plus difficiles à recycler.

Des travaux de recherche sont conduits pour améliorer leur conception et leur valorisation. Parmi les solutions en cours d’optimisation: utiliser le composite comme combustible en cimenterie, le broyer et l’incorporer dans des produits BTP (matériaux de construction du bâtiment) ou encore récupérer les fibres de carbone par décomposition chimique à très haute température (pyrolyse).

Les aimants permanents, très peu utilisés dans l’éolien terrestre, mais utilisés dans la majorité des éoliennes en mer contiennent des terres rares (moins de 0,001% du poids de l’éolienne). Des études sont actuellement
menées pour:

-diminuer la quantité de terres rares utilisées (une éolienne installée au Danemark en
février 2019 utilise déjà un principe permettant d’en utiliser 100 fois moins);

-les remplacer par d’autres matériaux,
comme la ferrite;

-les recycler et éviter ainsi l’extraction de
terres rares vierges.

Un faible danger pour les oiseaux et les chauves-souris.

 Avant d’implanter un parc éolien, des études sont réalisées pour analyser le comportement des oiseaux et des chauves-souris. Ce comportement est pris en compte pour définir la zone d’implantation des éoliennes. L’installation
doit se faire hors des couloirs de migration ou des zones sensibles pour les oiseaux nicheurs, comme les zones de nidification. Il existe par ailleurs des systèmes qui arrêtent ou ralentissent la rotation des éoliennes en période de forte activité des chauves-souris (comme
le système Chirotech par exemple).

Elles produisent plus d’électricité que les éoliennes à terre

En mer, les vents sont plus forts et plus réguliers. Les éoliennes installées sont plus grandes et plus puissantes. Leur production annuelle d’énergie est donc bien plus importante que celle des éoliennes terrestres. Autre avantage: les contraintes n’étant pas les mêmes que sur terre (éloignement des habitations, impact limité sur le paysage, moins de conflits d’usage…), des parcs de plus grande taille, avec un plus grand nombre d’éoliennes, peuvent être déployés.

Une énergie de plus en plus compétitive

Pour accompagner le développement de la filière éolienne et permettre la baisse des coûts, l’État a mis en place un système de soutien à la production d’électricité éolienne. L’éolien devient aujourd’hui de plus en plus compétitif : en Europe, certains parcs éoliens offshore ne sont plus subventionnés. Le coût de l’éolien terrestre se rapproche ainsi du coût de l’électricité produite par les centrales nucléaires déjà installées, de l’ordre de 50 €/MWh (source: Cour des Comptes, 2014). À titre de comparaison, le coût de
production d’une centrale à gaz neuve est estimé entre 90 et 100 €/MWh (source :
Agence Internationale de l’Énergie, 2015).

Des sources de revenus au niveau local

Les taxes dues par les exploitants des parcs éoliens génèrent des recettes fiscales au niveau local, comme toute activité économique implantée sur un territoire. Une éolienne terrestre rapporte ainsi de 10000€ à 12000€ par an et par MW installé aux collectivités territoriales environnantes. Pour un parc de 5 éoliennes de 2 MW chacune, c’est un gain de 100000€ à 120000€ par an
pour les collectivités.

Des parties prenantes mobilisées à toutes les étapes

L’installation d’un parc éolien implique les
porteurs de projet, les élus locaux (maires,
conseillers municipaux), les pouvoirs publics et les citoyens. La durée totale d’un projet est variable (au minimum 4 ans et jusqu’à 10 ans) suivant les caractéristiques locales et le degré d’adhésion des populations concernées.

5 grandes étapes :

– IDENTIFICATION D’UNE ZONE
AVEC UN POTENTIEL

– DÉVELOPPEMENT DU PROJET
ET ANALYSE DES IMPACTS

– DEMANDE DE L’AUTORISATION
ENVIRONNEMENTALE UNIQUE

– PRÉPARATION DU CHANTIER

– CONSTRUCTION ET MISE
EN SERVICE DU PARC ÉOLIEN

Deux possibilités : le projet participatif ou le projet citoyen

Dans un projet citoyen, on investit dans le capital de la société porteuse du projet de
parc éolien, ce qui permet une implication dans leur gouvernance. Dans un projet participatif ou financement participatif, on finance le projet sans participer à la gouvernance, par exemple via une campagne de «crowdfunding».
La participation financière de citoyens à des projets pour le développement des énergies renouvelables est courante en Allemagne et au Danemark. Début 2023, près de 300 projets d’énergies renouvelables citoyennes sont en cours de développement ou en exploitation. Parmi eux, 35 parcs éoliens en fonctionnement qui ont mobilisés plus de 33 millions d’euros d’investissement de la part des citoyens et des collectivités.

Participer au développement de son territoire

Même si l’investissement dans un parc éolien garantit des revenus stables, la rentabilité de l’investissement n’est souvent pas la première motivation des citoyens, car ils y voient également d’autres bénéfices :

-des ressources économiques et énergétiques pour leur territoire;

-une dynamique collective de transition énergétique, dans laquelle les habitants
peuvent s’exprimer et participer aux prises de décision;

-maintenir et créer des emplois locaux;

– développer de nouvelles compétences sur le territoire…